Fabrication - Transformation
Je m’inscris en cela complètement dans la tradition française de la bijouterie-joaillerie et celle japonaise de l’artisanat, c’est-à-dire que ma bijouterie est issue d’une longue histoire. J’aime imaginer l’ingéniosité que les bijoutiers ont dû développer au cours des siècles pour fabriquer les merveilles qui nous sont parvenues. Je conçois donc un bijou non pas comme un simple objet de luxe de plus résultant de l’utilisation d’outils technologiques performants et inégalables, mais comme l’aboutissement d’un travail, d’une expérience et d’erreurs.
N’hésitez pas à me contacter par mail pour toute demande, nous planifierons un rendez-vous à mon atelier ou par téléphone.
Je privilégie donc dans mon atelier le travail manuel sans intermédiaire, j’aime fabriquer mes bijoux à partir de métaux purs ou de vos anciens bijoux, de partir de rien pour arriver au bijou final. Je préfère la difficulté du savoir-faire à la facilité de la technologie. Cependant, connaissant mes limites et les limites de la tradition, en fonction du souhait du client, je sais faire appel à l’extraordinaire évolution de notre métier de ces 15 dernières années.
Les métaux
Les métaux utilisés en bijouterie-joaillerie sont réglementés, cela vise à garantir les métaux précieux et assurer la traçabilité des ouvrages, et ainsi réduire les risques de trafics et de recel. Pour cela, les ouvrages comportant de l’or, du platine et de l’argent sont poinçonnés et cela depuis la loi du 19 brumaire an VI (9 novembre 1797). Je vous rassure, il y a eu quelques modifications depuis, comme la possibilité de poinçonner au laser !
Je n’échappe donc pas à la réglementation et mes ouvrages, en fonction de leur composition, comportent le poinçon de fabrication et de garantie correspondant à la réglementation.
Le platine
Il s’agit d’un métal blanc gris, possédant des qualités exceptionnelles comme son inoxydabilité. Il fut utilisé d’abord en médecine avant d’être utilisé en joaillerie à la fin du XIXe siècle. En bijouterie, on l’utilise généralement allié avec du cuivre dans la proportion de 950 millième de platine pour 50 millième de cuivre.
L’or
Le métal noble par excellence depuis la plus haute antiquité sur tous les continents, ses propriétés techniques extraordinaires en font l’un des métaux les plus agréables à travailler pour les joailliers.
Généralement je travaille l’or 750 millièmes ou 18 carats sous 4 couleurs en fonction des métaux alliés : l’or gris standard, l’or gris palladié, l’or jaune et l’or rose. Pour les bijoux traditionnels, je travaille essentiellement à ce titrage parce qu’il ne demande pas de traitement de surface et est adapté à la durabilité de l’ouvrage. Par contre pour les bijoux en mokume-gane, afin de réhausser les contrastes que ça peut apporter, je peux utiliser d’autres titrages d’or comme le 585 millièmes / 14 carats et 916 millièmes / 22 carats. Nous vous conseillerons sur le choix du métal le plus adapté à votre projet en tenant compte des aspects techniques, esthétiques et de votre budget.
L’argent
Comme le demande la législation, l’argent se travaille allié au cuivre, ce qui lui donne une plus grande résistance dans les proportions 925 millième d’argent pour 75 millième de cuivre. Je l’utilise surtout pour les ouvrages en mokume-gane. En effet grâce à ses caractéristiques physiques et chimiques, il s’allie facilement avec les autres métaux.
Le palladium
Le palladium est jusqu’à présent utilisé essentiellement dans l’alliage de l’or gris palladié (13% de palladium, 7% de cuivre et 5% d’argent et les 75% restant d’or), il permet d’allier prodigieusement la résistance du platine et l’éclat de l’or blanc ! Ça permet surtout d’avoir un or gris d’un beau gris puisque l’or gris standard tend vers le jaune, c’est pourquoi il est généralement rhodié. Je l’utilise pour la fabrication de bijoux comme les alliances en proportion de 50 millièmes, il est allié avec de l’argent. J’apprécie beaucoup sa couleur sombre et il est très agréable à travailler.
Les alliages de cuivre
Pour les bijoux en mokume-gane, je peux travailler les alliages de cuivre dits japonais : le shibuichi, alliage comprenant 70% de cuivre et 30% argent fin et le shakudo, alliage comprenant entre 5% à 2,5% d’or fin et 95% à 97,5% argent fin. Ces alliages sont utilisés pour le contraste de couleur qu’ils apportent. Je vous laisse découvrir sur mon blog les possibilités qu’offrent ces combinaisons de métaux.
Les métaux que je travaille me sont fournis par des entreprises françaises situées dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et spécialisées dans la vente, le rachat et le traitement des métaux précieux. Mes chutes de métaux précieux sont fondues par ces entreprises afin d’être affinées. Une fois débarrassé de toutes ses impuretés, le métal est prêt à être réutilisé dans de nouvelles fabrications sur-mesure. Les métaux que je travaille sont fabriquées à partir d’or recyclé.
Mes fournisseurs ont la certification RJC : le Responsible Jewellery Council (RJC) est une organisation internationale regroupant les entreprises du secteur de la bijouterie-joaillerie-horlogerie ainsi que leurs fournisseurs pour promouvoir une politique d’entreprise intégrant les enjeux éthiques, sociaux et environnementaux ainsi que le respect des droits de l’homme. Dans le cadre d’une déclaration d’engagement portant sur les pratiques entrepreneuriales, appelée Code of Practices (CoP, ou code de bonnes pratiques), les entreprises s’engagent à respecter ces principes fondamentaux.
Les pierres
Le bijoutier-joaillier est là pour mettre en valeur, par le métal, les pierres précieuses, les pierres fines et les perles. Il s’agit de l’élément central d’un bijou dans notre tradition occidentale, c’est celle-ci qui définit le dessin et la monture.
Nos diamants et pierres sont choisis par nos fournisseurs lyonnais avec soin en fonction de vos envies et de votre budget.